Cerfontaine
Religieux
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La statue de Sainte-Barbe

Sainte-Barbe

Véritable nom

Barbe d’Héliopolis.

Étymologie

Prénom d’origine latine.

Le prénom Barbe proviendrait du prénom : « Barbara », qui désigne une étrangère, ou barbare, une personne non romaine.

Naissance

273 à Héliopolis au Liban.

Décès

+- en l’an 305 à Gérasion ou à Nicomédie (Izmit actuellement en Turquie.)

Sa vie

Elle est la fille d’un certain « Dioscore », un important dignitaire de l’Empire romain.

Barbara est décrite comme une jeune fille unique, d’une grande beauté, tellement belle que son père, qui est un païen très protecteur et adorateur de sa fille, aurait fait ériger une tour avec deux fenêtres pour l’enfermer. Il voulait la mettre à l’abri des convoitises.

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Comprenant la volonté de son père, elle lui dit un jour dans sa tour « je préfère la mort au mariage » après avoir refusé plusieurs prétendants.

Mais un jour, son père est parti en voyage, la laissant seule dans sa tour. Elle se sentit tellement sereine et apaisée de ne pas avoir la pression de son père, qu’elle ouvrit doucement son esprit à Dieu.

Recluse, elle montre de la déception sur les croyances païennes de son père et réussit à contacter un homme pieux, un certain Origène, qui lui ouvre d’abord la voie au christianisme avant de la baptiser dans la tour.

Pour marquer le coup, elle perce une troisième fenêtre dans la tour en signe d’acceptation de Dieu et de la Trinité et laisse, dans le marbre d’une piscine, une empreinte de son pied et de la Sainte Croix.

Quand son père revient de son voyage, il questionne sa fille sur la création de cette troisième fenêtre.

Barbara avoue avoir accepté le Christ, ce qui rend Dioscore furieux.

Il tente de la marier de force et de lui faire renier le Christ, mais elle refuse, s’oppose à son père et s’enfuit dans les montagnes où elle vécut en ermite.

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Sa mort

Son père, avec l’aide de bergers qui ont dénoncé Barbara, réussi à rattraper sa fille. Il a traîné celle-ci par les cheveux pour l’enfermer dans une cellule.

Elle est jugée par un certain Marcien qui la condamne à la torture pour avoir refusé d’abjurer la religion chrétienne avant d’être décapitée par un glaive de la main de son propre père.

Son père, qui tue sa propre fille sans montrer aucun signe de remords, est plus tard frappé du destin céleste. Il a été foudroyé lors d’un orage et est mort de ses blessures.

Sa légende

La légende de Sainte-Barbe se situe lors de sa fuite de la tour.

Il est raconté que, devant son père qui voulait la tuer, une roche de la montagne se serait ouverte pour lui permettre de fuir.

Dioscore continue de chercher sa fille dans la montagne et tombe sur deux bergers.

L’un d’entre eux trahit Barbara en désignant sa cachette. Peu de temps après, ce berger se serait transformé en roche et ses moutons en scarabée.

Durant sa torture, Barbara répond avec fermeté aux questions de Marcien et continue de dénigrer la religion païenne de son père. Elle est déshabillée, rouée de coups et jetée en prison. Le Seigneur lui apparaît au milieu de la nuit, la réconforte, referme ses plaies et lui rend sa beauté.

Le lendemain, à la vue de ce miracle, on coupe les seins de Barbara et on la force à se promener nue dans tout le pays.

Mais Dieu intervient encore et la couvre d’une robe blanche envoyée du ciel. Barbara parvient à Gérasion, où le juge charge Dioscore d’exécuter la sentence capitale.

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Le martyre de Barbara

Son culte

Le culte de Sainte-Barbe s’est d’abord répandu plus à l’ouest du lieu de sa mort, du côté de Constantinople, où Barbe est même considérée comme une enfant du pays morte en martyr.

Il se répandra lentement vers l’Occident jusqu’au 11e siècle, où son culte se diffusera plus largement.

Elle est la sainte patronne des architectes, des pompiers, des travailleurs de la pierre, des mineurs et des personnes qui risquent de mourir subitement et on l’invoque pour se protéger des orages.

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Ses reliques

Sa dépouille aurait été transférée de Nicomédie à Constantinople au 6e siècle et certaines reliques se trouveraient au monastère Saint-Jean-l’Évangéliste de Torcello et dans la cathédrale Saint-Vladimir à Kiev.

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Points d'intérêts