Fin du 19e siècle.
M. Hoeken et G. Jansen de Saint-Trond (les sculpteurs de la majorité du mobilier de l’église.)
Leurs noms sont gravés sur le mobilier.
En chêne.
Cette chaire de vérité en chêne, qui n’est plus utilisée actuellement, est décorée avec de magnifiques sculptures en bois.
Ces sculptures représentent le Christ bénissant qui est entouré des 4 évangiles qui portent une banderole possédant une inscription en latin, traduit ci-dessous (dans l’ordre de droite à gauche.)
La chaire de vérité est un mobilier religieux dans lequel le prêtre donne la messe. Il est placé en hauteur pour bien se faire voir et entendre de ses paroissiens tout en ayant une position d’autorité sur son assistance.
Les chaires de vérité sont majoritairement situées à l’intérieur des églises, au milieu de la nef principale, le long d’un mur ou d’un pilier pour qu’elle puisse être fixée, mais on peut trouver de rares cas de chaires de vérité construite en extérieur.
Les chaires de vérités sont équipées d’un escalier droit ou en colimaçon, d’une cuve où se place le prêtre, d’un dais qui fait office de toit et certains peuvent être placés sur un pédicule.
Tout au début du christianisme, le prêtre se trouve derrière un pupitre pour donner la messe, cependant, dès le 16e siècle, les chaires de vérités sont installées dans les églises en hauteur.
Depuis les réformes introduites par le deuxième concile du Vatican en 1965, l’utilisation des chaires de vérités n’est plus une obligation, car les célébrations eucharistiques se veulent plus conviviales, sans imposer une figure d’autorité.
De plus, avec la technologie des amplificateurs de voix et des micros, il n’est plus utile pour le prêtre de se mettre en hauteur pour se faire entendre.
Enfin, une troisième raison vient ramener les chaires de vérités à de belles pièces de mobilier, c’est la volonté de préserver ces meubles, souvent très anciens, de l’usure et de la destruction.