Anne ou Hanna
Prénom d’origine hébraïque.
Le prénom Anne proviendrait des prénoms « Channah ou Hannah » qui signifient « grâce ou faveur ou miséricorde. »
+- en -55 avant Jésus Christ, en Palestine
Peu avant la naissance de Jésus.
Anne est issue d’une famille modeste.
Le père, Akar, est un religieux qui détient des responsabilités dans certains temples et la mère, Emerencie, s’occupe d’elle et de sa grande sœur, Isménie. (Isménie, qui sera la future mère de Sainte-Elisabeth.) Ils font partie de la tribu de Lévi. Ils appartiennent ainsi à l’une des 12 tribus d’Israël, des descendants d’Abraham.
Quand Anne a 9 ans, avec sa famille, ils déménagent à Jérusalem, car Akar y reçoit des responsabilités.
Plus tard, alors que Anne se balade autour de la piscine sacrificielle de Bethesda, elle y croise un certain Joachim venu laver ses moutons avant de les sacrifier. Elle en tombe amoureuse et ils se marient alors qu’elle n’a que 20 ans.
Malheureusement, après des années de mariage, Anne et Joachim n’ont toujours aucun enfant. Désespérés, ils se séparent. Joachim s’enfonce dans le désert jusqu’à un monastère à Choziba. Cependant, il décide miraculeusement de revenir près de Anne. Le couple se retrouve symboliquement devant l’une des portes de Jérusalem et ils réussissent enfin à avoir un enfant, la petite Marie.
Pour une raison inconnue, il semblerait que Anne ait également eu deux autres maris, un certain Cléophas (le frère de Joseph, celui qui épousera Marie, la fille de Anne), et un Salomas.
L’histoire de Anne se déroulant avant la naissance du Christ et provenant de textes apocryphes non reconnus, il n’y a aucune source historique qui raconte la mort de Anne.
Alors que Joachim erre dans le désert et que Anne reste désespérée chez elle, un ange (un messager de dieu), leur serait apparu. Celui-ci leur annonce qu’il pourrait y avoir une naissance miraculeuse s’ils se remettaient ensemble. Cet ange aurait cependant émis le souhait que l’enfant reçoive une éducation religieuse au temple de Jérusalem. Ce que Marie suivra dès l’âge de 3 ans.
Malgré son statut de grand-mère du Christ, Anne reçoit un culte très tardif. Ce n’est qu’en l’an 550 qu’un premier temple lui est dédié à Constantinople.
Son culte ne décolle pas tant que ça jusqu’au 14e siècle, où sa position de mère de Marie, qu’elle aurait également eue de façon miraculeuse, va venir créer un gros débat dans le christianisme et remettre en cause la Sainte Trinité. Le père, le fils et le Saint-Esprit en confrontation avec la Trinité Mariale Anne — Marie — Jésus.
Finalement, malgré des tentatives de déstabilisation de ce culte, la foi envers Sainte-Anne est soutenue par de nombreux fidèles, puis seulement reconnue officiellement par l’église au 17e siècle.
Elle est la sainte patronne de la Bretagne, des femmes au foyer, des personnes laïques, des clercs, des veuves et des grands-parents.
Ses reliques se trouvent à Apt dans la cathédrale Sainte-Anne.