Cerfontaine
Religieux
Cerfontaine
Religieux

Les confessionnaux

Acquisition

1884

Sculpteurs

M. Hoeken et G. Jansen de Saint-Trond (les sculpteurs de la majorité du mobilier de l’église.)

Matériau

Chêne

Anecdote

Il y a deux confessionnaux actuellement dans l’église, ils sont tous les deux situés dans les nefs latérales du bâtiment.

Ces mobiliers sont de style gothique.

Origine

Un confessionnal est un isoloir destiné aux confessions faites par les paroissiens au prêtre local.

Le prêtre entend, à la lumière de la Parole de Dieu, la confession du pénitent et lui donne l’absolution.

Dès le 3e siècle de notre ère, la confession n’est pas du tout anonyme et se fait publiquement et uniquement pour les péchés graves, ce qui provoque souvent l’ire de la foule.

Cependant, dès le 6 et le 7e siècle, grâce à la volonté de moines irlandais, les confessions deviennent privées entre le prêtre et le fautif, et les châtiments deviennent proportionnés à la faute commise. Cela permet de rassurer le croyant qui peut plus facilement et sans crainte, ouvrir son esprit et ses fautes au prêtre.

Les confessions doivent cependant se faire au moins une fois par an en relation avec la communion pascale.

L’anonymat du pénitent est de plus en plus préservé dès l’année 1545 et le concile de Trente.

Actuellement, la confession n’a pas trop changé de modalité.

Le confessionnal est souvent constitué de la même façon, quelle que soit l’église : une loge centrale dans laquelle entre le prêtre qui est entouré de deux compartiments séparés par une petite fenêtre grillagée pour permettre la communication entre le prêtre et le pénitent.

Ces compartiments sont occultés par un rideau ou une porte.

Points d'intérêts