Fin du 19e siècle.
M. Hoeken et G. Jansen de Saint-Trond (les sculpteurs de la majorité du mobilier de l’église.)
Chêne.
Ce magnifique et majestueux Maître-autel, qui accueille également un tabernacle, possède 3 retables qui représentent les gravures de trois scénographies bibliques.
Le Maître-autel, comme son nom l’indique, est l’autel principal d’une église.
Le mot « autel » provient du vieux français « alter » qui désigne « la table où l’on célèbre la messe. »
C’est sur cette table que le prêtre célèbre le saint sacrifice de la messe, ce qu’on appelle « l’Eucharistie », qui rappelle la dernière Cène, son dernier repas.
Si les autels sont primitivement tournés vers l’Orient, au moyen-âge, les églises de Rome replacent les autels principaux dans le fond des lieux de cultes, dans le chœur contre l’abside. Le prêtre devant se tourner vers celui-ci « ad orientem. »
La symbolique de l’autel proviendrait de l’Ancien Testament et l’érection de la stèle à Béthel.
Cependant, au 16e siècle, le concile de Trente change la norme et impose au prêtre de faire sa messe en étant tourné vers le peuple « versus populum ».
Sachez que les premiers autels étaient portatifs. Le prêtre devait l’emporter avec lui pour se déplacer afin de proposer ses offices. Mais à partir du 4e siècle, l’autel devient un élément fixe en pierre ou en matériaux nobles.
Les autels accueillent souvent une relique du saint dans le « sépulcre » qui doit être scellée par une pierre, même si l’autel est en bois.