Thérèse Martin
Prénom d’origine grecque.
Le prénom Thérèse proviendrait du mot : « Therizo. »
Un mot désignant : « moissonner », « récolter » ou « fécondité ».
2 janvier 1873 à Alençon en France.
30 septembre 1897 à Lisieux en France.
Thérèse est née dans une famille très pieuse d’Alençon. Son père est horloge et sa mère est une dentellière. Ils créent d’ailleurs plus tard leur petite entreprise.
Thérèse vit dans une grande famille qui a atteint neuf enfants, mais quatre meurent en bas âge alors que les cinq filles survivantes, dont Thérèse, décident de devenir religieuses.
Très jeune, Thérèse montre une grande sensibilité, une foi profonde et un grand amour pour Dieu. Mais elle traverse aussi des périodes de grande fragilité, notamment après la mort de sa mère, alors qu’elle n’a que 4 ans. Elle développe alors un fort attachement à ses sœurs, en particulier Pauline.
À 15 ans, avec une détermination rare, elle obtient la permission exceptionnelle d’entrer au carmel de Lisieux, un couvent cloîtré, normalement réservé aux jeunes femmes plus âgées. Elle y prend le nom de sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face.
Pendant 9 années de vie religieuse, Thérèse vit dans l’humilité, la prière et l’effacement. Elle développe ce qu’elle appelle sa « petite voie » : une spiritualité basée sur la confiance totale en Dieu, l’amour dans les petites choses, et l’abandon.
Elle veut « faire plaisir à Jésus » dans la simplicité du quotidien.
Sur l’ordre de ses supérieures, elle écrit ses souvenirs dans un manuscrit devenu célèbre : « Histoire d’une âme », un livre spirituel qui a bouleversé des millions de lecteurs.
Atteinte de la tuberculose, elle meurt très jeune, à 24 ans, le 30 septembre 1897, après de grandes souffrances vécues dans la foi.
Peu avant de mourir, Thérèse aurait prononcé cette célèbre phrase :
« Après ma mort, je ferai tomber une pluie de roses. »
« Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre. »
Cette parole est devenue une légende spirituelle, portée par des milliers de fidèles.
Les roses symbolisent les grâces que Thérèse promet de répandre depuis le ciel.
Beaucoup de gens affirment avoir reçu une réponse à une prière accompagnée d’un signe concret : une rose offerte, trouvée ou vue juste après une demande à Thérèse.
On dit aussi que prier Thérèse avec confiance entraîne souvent une sorte de réconfort mystérieux, comme une rose invisible offerte à l’âme.
À sa mort, Thérèse est peu connue, mais rapidement, sa réputation de sainteté se répand dans le monde entier. Des miracles sont rapportés, et des milliers de lettres affluent à Lisieux.
Elle est canonisée en 1925, proclamée patronne des missions (avec Saint-François-Xavier.) Plus tard, elle est désignée comme docteur de l’Église en 1997, par Jean-Paul II, un titre très rare pour une femme.
Ses principales reliques se trouvent dans la basilique Sainte-Thérèse de Lisieux.
C’est le principal sanctuaire consacré à Sainte-Thérèse.
Ses reliques principales (ossements) sont conservées dans un reliquaire en bronze et verre, dans une chapelle située à la crypte de la basilique.
C’est un lieu de pèlerinage mondialement connu, visité par des millions de personnes.