Fernando Martins de Bulhõs
Prénom d’origine germanique.
Le prénom Fernando provient du prénom Ferdinand, une forme latinisée du prénom germanique « Frithunanth ou Fridnand ».
Ce prénom est composé de deux éléments : « Frithu », qui signifie « paix ou protection. » « Nanth », qui désigne quelqu’un d’audacieux ou de courageux.
Concrètement, Ferdinand ou Fernando désigne un homme courageux pour la paix, ou quelqu’un qui ose protéger quelque chose.
1195 à Lisbonne au Portugal.
1231 à Contado de Padoue en Italie.
Fernando est né dans une famille noble de militaires portugais.
Adolescent, il décide de vouer sa vie à la religion et intègre les chanoines réguliers de Saint-Augustin à Saint-Vincent.
Il assiste, à l’âge de 25 ans, au retour des dépouilles de franciscains qui ont été martyrisés au Maroc et cela le bouleverse au point qu’il demande à devenir un disciple de François d’Assise, où il devient plus tard « frère Antoine », un hommage au premier Saint-Antoine, le premier ermite chrétien connu.
Après une mission au Maroc avortée un an plus tard, il arrive en Sicile où il rencontre les franciscains de Messine. Il y prouve ses talents d’orateur. François d’Assise l’envoie donc prêcher la parole du Christ en France et en Italie.
Durant ce voyage, il démontre également ses talents de prédicateur et sa connaissance de la théologie.
Il s’installe ensuite dans le sud de la France, fonde un monastère à Brive où il continue de convertir des gens au christianisme.
Il est tellement talentueux, qu’il reçoit le surnom : « trésor vivant de la Bible » par le pape Grégoire IX en personne. Il devient, par la même occasion, l’un des conseillers personnels de ce pape.
Envoyé à Padoue en 1231 pour poursuivre sa mission d’évangélisation durant le carême, il y décède d’une hydropisie et d’épuisement.
La grande admiration du pape Grégoire IX envers Fernando a poussé le pape à le canoniser dès 1232, l’année suivante.
En plus de ses importantes connaissances théologiques, il aurait été l’auteur d’une quarantaine de guérisons miraculeuses.
Il avait également un grand pouvoir de persuasion et pouvait, d’après les légendes, communiquer avec les poissons…
Le culte de Saint-Antoine de Padoue, bien qu’il soit déjà très important en Italie et au Portugal, où il est le saint patron du pays, va surtout s’étendre à grande échelle au 15e siècle.
Il est le saint protecteur des prisonniers, des orphelins et des marins.
Il est également invoqué pour retrouver des objets perdus. Cela serait lié à une histoire qui raconte qu’un voleur lui aurait dérobé ses commentaires sur les psaumes et qu’une puissance divine aurait ordonné à ce voleur de rendre ces objets à Fernando.
Sa dépouille et ses reliques se trouvent, notamment, dans la basilique Saint-Antoine à Padoue, en Italie.